Projets soutenus

Une petite population de bélugas vit dans le Saint-Laurent depuis plus de 10 000 ans. Isolés des populations voisines du Grand Nord, les bélugas du Saint-Laurent sont en voie de disparition.

Fragilisée par l’exposition soutenue aux produits toxiques déversés dans son habitat depuis des décennies, leur population ne s'est jamais rétablie de la chasse intensive du dernier siècle. Les bélugas font maintenant face aux bouleversements entrainés par les changements climatiques.

Notre mission: Mieux comprendre les bélugas et leur habitat par l'étude scientifique de leur comportement et le suivi de leur état de santé. Ces connaissances sont essentielles pour définir et mettre en œuvre des actions concrètes pour le rétablissement des bélugas et la conservation de l'écosystème du Saint-Laurent.

Les trois principaux volets du Projet Béluga sont:

Le suivi en mer des bélugas — Le suivi des bélugas photo-identifiés est la pierre angulaire de notre programme de recherche. Chaque été, depuis 1985, nous passons des centaines d’heures en mer avec les bélugas pour constituer des fiches d’observation des individus «connus», un véritable album de famille.

L'observatoire des bélugas — L’observatoire des bélugas assure un suivi de la santé des femelles de l'estuaire du Saint-Laurent. À partir d'images captées à l'aide de drones légers, nous effectuons des mesures morphométriques sur les femelles photo-identifiées. Ces mesures, littéralement des "tours de taille", sont traduites en indices de condition physique et nous permettent de détecter les femelles en gestation (enceintes) et la présence des veaux auprès de leur mère.

Fenêtre sur les Bélugas —Depuis les falaises et les caps qui surplombent l'habitat essentiel des bélugas, nous étudions à l'aide de drones légers et d’hydrophones la vie sociale riche et complexe des bélugas. Les images et sons captés par les brigades bélugas sont retransmis vers un réseau de sites d’observation terrestres où les naturalistes invitent les visiteurs à voir les bélugas autrement.

Le Projet Béluga Saint-Laurent est mené avec des scientifiques d'universités et d'ONG canadiennes en étroite collaboration des scientifiques de l’Institut Maurice-Lamontagne de Pêches et Océans Canada et du parc marin du Saguenay—Saint-Laurent (Parcs Canada-Sépaq).

Chaque jour, au Canada et dans le monde, nous sommes témoins des effets dévastateurs de la perte de biodiversité et des dérèglements climatiques. Mais il est encore temps d’éviter que la perte de biodiversité et les dérèglements climatiques atteignent des niveaux catastrophiques. La prochaine décennie est cruciale si nous voulons renverser la tendance. Avec Régénérer le Canada, son ambitieux plan sur 10 ans, le WWF-Canada a pour objectif d’accroitre les habitats, de réduire le carbone dans l’atmosphère, d’atténuer les impacts industriels et ainsi, freiner la perte de biodiversité et à lutter contre les dérèglements climatiques.

En nous appuyant sur les analyses scientifiques et sur les recommandations des Autochtones, nous concentrerons nos efforts de conservation sur trois objectifs ambitieux pour remettre notre avenir sur la bonne voie :

• Restaurer au moins un million d’hectares en régénérant les écosystèmes complexes perdus qui servent d’habitats essentiels aux espèces et séquestrent le carbone dans la nature.,
• Gérer et protéger au moins 100 millions d’hectares d’écosystèmes vitaux pour les espèces et les communautés.,
• Réduire les émissions de carbone de 30 millions de tonnes en restaurant les habitats riches en carbone et en protégeant les réserves de carbone existantes.

Comment nous améliorons les habitats pour la biodiversité et le climat dans le sud du Québec

Sur la Rive-Sud de Montréal, nous collaborons avec des municipalités à la restauration de 42 hectares de terrains municipaux à l’aide de plantes indigènes, en faisant progresser la mise en œuvre de pratiques de gestion respectueuses de la nature. Nous avons vu des effets positifs sur la biodiversité locale – notre année pilote a rendu compte du double de la biodiversité des espèces d’insectes dans des habitats que nous avons restaurés, avec 101 espèces distinctes en moyenne en comparaison de 60 dans les habitats « non restaurés ».

Nous avons aussi lancé une collaboration de restauration de la biodiversité et de la résilience climatique des érablières avec des forestier.ère.s, des spécialistes de la conservation et des propriétaires d’érablières au Québec, notamment avec des formations, le suivi du carbone et le développement de partenariats – afin d’améliorer la gestion des érablières.

Luttez contre le changement climatique | Préservez les droits de la nature | Renforcez notre action au Québec

Avec votre soutien, la rivière Gatineau pourrait obtenir le statut de personnalité juridique !

Les droits de la nature à exister et à prospérer sont essentielles au renversement de la perte de biodiversité et à la création d'un monde où nous vivrons en harmonie avec le monde naturel qui nous soutient.

En 2022, Montréal a accueilli des négociations internationales cruciales qui ont débouché sur le nouveau cadre mondial pour la biodiversité. Le Canada est en train d'élaborer des lois pour honorer son engagement à protéger et à restaurer la nature. Nous plaidons pour l'inclusion des droits de la nature dans ces stratégies, nous nous engageons dans des campagnes d'éducation et de sensibilisation du public et nous collaborons avec des groupes locaux, sur le terrain, qui font avancer les droits de la nature, y compris l'initiative visant à reconnaître les droits de la rivière Gatineau.
En réponse aux appels mondiaux à une action urgente pour lutter contre les changements climatiques et mettre fin à l’extinction d’espèces, la Fondation Sierra Club Canada s'est lancée depuis 2020 dans la Décennie du changement.

Nous nous engageons à faire en sorte que chaque seconde de cette décennie soit bénéfique. Nous vous invitons à vous joindre à nous pour créer un avenir où :

• Notre société soit alimentée à 100 % par des énergies propres ;
• Les droits de la Terre nourricière soient reconnus et honorés ;
• L'équité sociale et économique soit garantie par un processus décisionnel démocratique fort ;
• Nous pouvons vivre en respectant les ressources limitées de la terre ;
• Chacun ait le sentiment d'appartenir à la nature et ait accès au monde naturel.

La Fondation Sierra Club Canada compte des sections régionales partout au Canada, notamment dans les provinces de l'Atlantique, les Prairies, le Québec, l'Ontario, en plus de sa section Jeunesse Sierra. Notre travail au Québec comprend:

• Soutenir les municipalités du Québec dans la sauvegarde de la nature.
• Sensibiliser et encourager l'engagement pour les droits de la rivière Gatineau.
• Cultiver un mouvement pour défendre les objectifs de la Décennie du changement.

Notre section québécoise se concentre sur la conservation de la biodiversité en éduquant les responsables municipaux sur la protection des habitats des oiseaux. Notre guide récent, Comment protéger les oiseaux ? Guide à l’intention des municipalités, met en avant la responsabilité de préserver ces habitats et propose des stratégies pratiques. Nous visons à encourager de plus en plus de municipalités québécoises à fournir des espaces sûrs pour la nidification des oiseaux.

Le Québec est fier de la rivière Magpie, l'une des premières au Canada à être reconnue comme entité légale par les communautés locales. L'ancien chef Kitigan Zibi Anishinābeg, Gilbert Whiteduck, défend actuellement les droits de la rivière Gatineau, inspirant la création de l'Alliance Tegànàdino, dédiée à la reconnaissance des droits fluviaux. Cette année, nous renforçons notre soutien aux droits de la nature, en nous engageant activement avec l'Alliance Tegànàdino pour la protection de la rivière Gatineau.
Rejoignez-nous et l'Alliance Tegànàdino dans nos efforts de sensibilisation pour maintenir la rivière propre et libre, assurant ainsi une eau saine pour l'avenir